Accueil-studio de la Mamma Company du 3 au 7 juin 2024

Dream a little dream of We

Des forces qui s'emboîtent, se déboitent, se croisent, se décroisent, s'imbriquent et se défont. Enquête de soi, de l'autre, et de se qui nous rassemble. Chercher les points d'ancrage communs.Partager un même espace temps fait-il que nous partageons la même réalité? Cette pièce s'appuie sur une écriture contemporaine, dans laquelle s'inscrivent naturellement des influences de floorwork, et une théâtralité assumée. Pour la chorégraphe il s’agit de tendre vers une danse dont l'identité serait universelle. Par un jeu d'inversion des corps, de contrepoids, une sorte de tétris où l' on chercherait à atteindre un équilibre parfait, tout en permettant à une corporalité plus animale d’exister. Dream a little dream of We ouvre une reflexion sur notre rapport à l'autre, sur la fragilité de ce que l’on croit être une réalité partagée.

Chorégraphie : Tamara Fernando
Interprètes : Pearl May Hubert, Matthew Totaro, Oliver Tida, Pauline Richard, Héloïse Vellard
Musique : Antonio Cafasso, Nils Frahm
Texte : Alan Watts
Création lumière : Guillaume Esprit
Production/ Soutien : CCN - Ballet de Lorraine, Fondation Louis Vuitton

La Mamma company

Début 2021 Tamara Fernando crée sa propre compagnie, La Mamma Company, avec pour objectif de partager et développer son propre langage chorégraphique et sa propre vision. L’histoire personnelle de Tamara, ses origines (française, sri-lankaise), son parcours professionnel, amènent l’artiste à un besoin de créer des liens, de mélanger cultures et générations, et de donner du sens à ses créations en s’engageant socialement.

Pour la première création de la compagnie, Malafemmena, Tamara explore le thème de la parité. La compagnie a mené des actions culturelles auprès d’un public scolaire avec lequel a été abordée la question de l’égalité des genres. Pour ce projet, Malafemmena a reçu le soutien de l’Atelier de Paris CDCN, et a été diffusée en France et en Italie. La pièce a été distinguée par le prix du public, aux Synodales. Dream a little dream of We, en version courte, a récemment été lauréate d'un appel à projets lancé par la Fondation Louis Vuitton, et primée lors de la dernière édition du Festival Le temps d’aimer la Danse ( Prix du Jury et Prix du Public). La pièce reçoit le prix du jury aux Synodales, avec le soutien du CCN - Ballet de Lorraine afin de développer le projet.

Tamara Fernando est une artiste franco/sri lankaise. Elle se forme au Conservatoire de Danse d'Avignon et à l'école de théâtre Studio Pygmalion et collabore en tant que danseuse avec de nombreuses compagnies, comme le Ballet National de Marseille, le Ballet de Bâle, Blanca Li... Elle participe également à des comédies musicales, et danse pour des artistes, comme Stromae, Prince...

En tant que chorégraphe, Tamara collabore avec Marie-Agnès Gillot sur divers projets, dont "La boxeuse amoureuse", un spectacle sur la musique d'Arthur H, et en tant que réalisatrice, sur un documentaire, "Etoile de mère", sur la danseuse étoile. Tamara collabore avec des metteurs en scène tels que Jérémie Lippmann ( Les Souliers Rouges, Drôle de Genre, Bungalow 21...), Justine Heynemann ( Culottées actuellement à la Comédie Française) sur des pièces de théâtre et des spectacles. Afin de développer sa propre vision et son langage chorégraphique, mais aussi de pouvoir défendre des enjeux qui lui tiennent à coeur, Tamara crée sa compagnie La Mamma, début 2021.

Depuis sa création, les spectacles de la compagnie sont distingués par de nombreux prix (Lauréat Fondation Louis Vuitton, Prix du jury et du Public Festival le temps d’aimer la Danse....)