Première le 29 avril 2026 à l'Opéra national Nancy-Lorraine
Programme en coproduction avec le Philharmonie de Paris, l’Opéra national Nancy-Lorraine, Les Arts florissants et le CCN – Ballet de Lorraine
Ce projet se veut une célébration des formes dialoguées : entre le soliste et l’orchestre, entre la musique baroque et la danse contemporaine, entre abstraction et expressivité. En réunissant Les Arts Florissants, Théotime Langlois de Swarte, Maud Le Pladec, le Ballet de Lorraine, et Josépha Madoki, cette production invite le public à une expérience artistique où chaque élément amplifie l’autre, dans une conversation intime entre les arts.
Cette double création chorégraphique, soutenue par une interprétation musicale d’excellence, promet d’insuffler une énergie nouvelle aux œuvres de Bach et Vivaldi, tout en ouvrant un dialogue entre le passé et le présent, la rigueur et l’audace, la tradition et l’innovation et en célébrant la richesse infinie des formes artistiques.
Josépha Madoki est souvent présentée comme la figure de proue du Waacking, une culture qui se développe de plus en plus en France et dans toute l’Europe. Au fil de son parcours de danse, de création et de coopération, Josépha Madoki a développé son écriture chorégraphique fondée sur cette esthétique.
Formatrice et fédératrice, elle participe à la transmission de cette danse à de nouvelles générations, contribuant à construire une place incontournable au Waacking dans le paysage chorégraphique en France et à l’international.
En 2016, Princess Madoki co-fonde le premier collectif de Waacking français Ma Dame Paris. Elle crée ses premiers spectacles mettant en lumière cette danse, avec des créations comme Waackez-vous Français ? ou Oui, et vous ?
En 2019, elle lance son propre festival de Waacking à Paris : le All Europe Waacking Festival. Au fil des années, cet événement est devenu le rendez-vous incontournable de toute la scène Waacking européenne. En 2022, avec sa Compagnie Madoki, elle crée le spectacle D.I.S.C.O. – Don’t Initiate Social Contact with Others, mettant à la fois à l’honneur l’univers du clubbing et la culture Waacking sur scène avec comme toile de fond l’impact social de la distanciation forcée pendant le confinement.
La même année, Josépha Madoki participe à l’opéra rock Starmania en tant qu’assistante chorégraphe de celui qui est devenu au fil du temps son mentor : Sidi Larbi Cherkaoui. Elle collabore ainsi avec l’une des figures-phare de la mise en scène, Thomas Jolly qui, suite à ce projet, lui propose de signer la chorégraphie de sa dernière création à l’Opéra Bastille en 2023 : Roméo et Juliette. Elle est ainsi la première chorégraphe Waacking de cette grande institution.
Pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024, Thomas Jolly la convie à y participer et chorégraphier un tableau Waacking pour elle et les danseurs de sa compagnie.
Pour 2026, Maud Le Pladec, directrice du CCN-Ballet de Lorraine invite Josépha Madoki à créer une pièce pour les 26 danseurs de la compagnie dans le cadre d’une double création où l’une et l’autre partagent un programme dont la musique est dédiée à la forme concerto allant de Bach à Vivaldi. Cette nouvelle création aura lieu à l’Opéra national de Nancy-Lorraine et la Philharmonie de Paris avec les Arts Florissants.
En 2014, alors qu’il est encore étudiant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Théotime Langlois de Swarte intègre l’orchestre des Arts Florissants grâce au programme Arts Flo Juniors. Il est depuis un collaborateur régulier de l’Ensemble, comme soliste pour les Symphonies parisiennes (Haydn) ou encore en duo avec William Christie dans le programme Générations, deux projets enregistrés dans la collection « Les Arts Florissants » chez harmonia mundi. En tant que cofondateur de l’ensemble baroque Le Consort, il enregistre Specchio Veneziano, Opus 1 et Philarmonica chez Alpha Classics et donne des concerts dans toute l’Europe et en Amérique du Nord. Il se produit aussi avec l’Orchestre de l’Opéra Royal, Holland Baroque, The Australian Brandenburg Orchestra, Les Ombres et l’Orchestre National de Lorraine, et dans des salles telles que le Carnegie Hall, le Wigmore Hall, la Philharmonie de Paris, le Musikverein de Vienne, l’Elbphilharmonie de Hambourg, la Philharmonie de Berlin, le Walt Disney Hall de Los Angeles ou le Shanghai National Art Center.
En récital, il collabore fréquemment avec le claveciniste Justin Taylor et le luthiste Thomas Dunford, avec qui il enregistre l’album The Mad Lover. Il enregistre également Proust, le concert retrouvé et Antonio Vivaldi : Concerti per una vita chez harmonia mundi.
Parallèlement à son travail instrumental, il amorce une carrière de chef d’orchestre : en 2023, il dirige à l’Opéra-Comique Le Bourgeois gentilhomme de Lully avec Les Musiciens du Louvre (à l’invitation de Marc Minkowski) et Zemire et Azor de Grétry (à l’invitation de Louis Langrée).
Parmi ses projets à venir, citons un enregistrement des Quatre Saisons de Vivaldi pour commémorer le 300e anniversaire de l’œuvre, qu’il donnera aussi en tournée nord-américaine avec Les Arts Florissants au printemps 2025, ainsi qu’Iphigénie en Tauride (Gluck) à l’Opéra-Comique. Théotime Langlois de Swarte est lauréat de la Fondation Banque Populaire.
Il joue sur un violon de Carlo Bergonzi (1733) généreusement prêté par un mécène anonyme
Après avoir suivi la formation exerce au Centre chorégraphique national de Montpellier, Maud Le Pladec est interprète pour plusieurs chorégraphes comme Georges Appaix, Loïc Touzé, Mathilde Monnier, Mette Ingvartsen ou encore Boris Charmatz.
En 2010, elle crée sa première pièce Professor (prix de la Révélation Chorégraphique du Syndicat de la Critique), premier volet d’un diptyque autour de la musique de Fausto Romitelli puis en 2011, elle crée le second volet : Poetry. En 2013, Maud Le Pladec est lauréate du programme Hors les Murs de l’Institut français et effectue une recherche à New York sur le courant de la musique post-minimaliste américaine qui donnera naissance à Democracy avec l’Ensemble TaCtuS et Concrete avec l’Ensemble Ictus. En 2015, elle initie un nouveau cycle de créations autour de la parole donnée aux femmes en cocréant Hunted avec la performeuse new-yorkaise Okwui Okpokwasili. En 2016, elle travaille à l’Opéra national de Paris à la mise en scène d’Eliogabalo par Thomas Jolly et sous la direction musicale de Leonardo García Alarcón. La même année, elle est invitée par Petter Jacobsson, directeur du CCN - Ballet de Lorraine, pour créer la pièce Works dans le cadre de la soirée Plaisirs inconnus.
Parallèlement, Maud Le Pladec est artiste associée à La Briqueterie — CDCN du Val-de-Marne. En janvier 2017, elle succède à Josef Nadj à la direction du Centre chorégraphique national d’Orléans. Elle a créé depuis Borderline avec le metteur en scène Guy Cassiers, le solo Moto-Cross , Je n’ai jamais eu envie de disparaître avec l’auteur Pierre Ducrozet et Twenty-seven perspectives pour le Festival Montpellier Danse 2018. En 2021, elle a présenté Static shot avec le CCN - Ballet de Lorraine, et counting stars with you (musiques femmes), une création dédiée au matrimoine musical. Et en 2022, elle crée Silent Legacy au Festival d’Avignon.
À l’invitation de Thomas Jolly, metteur en scène et directeur artistique des Cérémonies des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, elle contribue à ses côtés en tant que directrice de la danse et signe plusieurs chorégraphies de la Cérémonie d’ouverture qui a lieu sur la Seine. Maud Le Pladec est chevalière dans l’ordre des Arts et des Lettres et dans l’ordre national du Mérite.
En janvier 2025, Maud Le Pladec prend ses nouvelles fonctions en tant que directrice du CCN – Ballet de Lorraine.