Ravel, Debussy, Satie, Boulanger, mon choix s’est porté sur des compositeurs français fin du 19e et 20e siècle, cette période moderne, riche, élégante et extrêmement libre artistiquement offre une diversité d’interprétation, entre le
répertoire pour trio classique et les propositions électro acoustique de Matteo Franceschini qui tissera des liens entre danseurs et musiciens, entre tradition et modernité.
Comment ce répertoire va t il guider, irriguer le mouvement ? Quelle sera la relation sur scène entre les musiciens, les danseurs et le public?
Questionner les structures musicales de cette époque constitue un challenge. On ne danse pas sur du Messiaen comme sur du Ravel. Rythmicité, pulsation, technique corporelle, utilisation du poids dans le mouvement, tempo, tout est à repenser dans ce contexte sonore. Le silence également aura sa place, point de départ du mouvement il crée l’espace acoustique que la danse va s’approprier.
D’un matin de printemps est une élégante promenade chorégraphique ou le spectateur pourra voyager, rêver entre danse et musique.
Emilio Calcagno
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1e catégorie | 2e catégorie | 3e catégorie |
Tarif unitaire plein | 35€ | 25€ | 17€ |
Tarif unitaire réduit* | 26€ | 18€ | 12€ |
Tarif Danceclub | 23€ | 15€ | 10€ |
Tarif unique pour les -12 ans : 10 € dans toutes les catégories, en fonction des places disponibles.
Emilio Calcagno est un électron libre dans le paysage de la danse contemporaine. D’origine sicilienne, il arrive en France en 1989 afin d’intégrer le Centre international Rosella Hightower puis le Centre national de danse contemporaine d’Angers sous la direction de Joëlle Bouvier et Régis Obadia. En 1995, il rejoint le Ballet Preljocaj avec lequel il danse sur les scènes les plus prestigieuses avant d’y prendre la responsabilité des activités pédagogiques et des projets européens.
Aux premières pièces qui se situent aux confins de la danse et de l’univers de la BD, succèdent des chorégraphies à forte dimension cinématographique ; dimension avec laquelle sa gestuelle contemporaine dialogue constamment. Fasciné par le merveilleux et le monde de l’enfance, il aime à proposer de véritables immersions dans l’univers des contes tels que Peau d’Âne en 2012, Les petites histoires de… qu’inspire l’œuvre de Tim Burton en 2018, Pinocchio en 2021. Depuis ses pièces Catania et Isola, Emilio Calcagno explore les territoires de la méditerranée dans un incessant va-et-vient entre la France – sa terre d’accueil – et sa Sicile natale. Guidé par son sens de l’écoute et sa sensibilité, il entrelace les corps et la terre selon ses questionnements qu’ils soient géographiques, disciplinaires, psychologiques ou culturels. Les jeux d’influence qu’il met ainsi en évidence font émerger de nouveaux territoires communs et incitent à regarder au-delà des frontières.