Production : compagnie Callicarpa - Aurélie Gandit
Coproduction : CCN – Ballet de Lorraine
En partenariat avec la Ville de Nancy et Nancy-Musées
A l’occasion du 40e anniversaire du classement au patrimoine mondial de l’UNESCO de l’ensemble architectural du XVIIIe siècle de la Ville de Nancy, le CCN - Ballet de Lorraine, en collaboration avec la danseuse et chorégraphe Aurélie Gandit et le guide historien d’art Christophe Rodermann, proposeront le 24 juin 2023 une série de visites dansées au Palais du Gouvernement.
Aurélie Gandit crée une nouvelle visite dansée du Palais du Gouvernement à Nancy pour un groupe d’amateurs·trices : État des lieux dans le cadre du 40e anniversaire du classement au patrimoine mondial de l’UNESCO de l’ensemble architectural du XVIIIe siècle de la ville de Nancy. Créé aux cotés de l’historien d’art Christophe Rodermann et de la danseuse Sarah Grandjean, ce parcours chorégraphique invite à une (re)lecture des espaces architecturaux par et pour les corps. Par ceux des danseurs·euses qui en révèlent les lignes, les plans et les volumes et pour ceux du public qui en perçoivent l’architecture et son histoire d’une manière renouvelée et sensible.
Les États des lieux s’attachent à trouver des modes de dialogue entre le corps et l’espace, des vibrations communes et des résonances. Il s’agit de faire corps avec le lieu, de répliquer par le mouvement chorégraphié les lignes, les plans et les volumes imaginés par l’architecte ou le·la paysagiste. Ou bien, pourquoi pas, de dévoiler des qualités inattendues, effets du temps ou des accidents. Comme devant un tableau. À la différence qu’ici, c’est l’espace même de la visite qui est travaillé, objet d’étude et de fascination dans toutes ses dimensions.
Depuis 2007, Aurélie Gandit développe des créations chorégraphiques pour la scène et dans les lieux d’art. Son goût pour l’histoire des arts l’a conduite à créer des visites dansées pour les musées des beaux-arts de Nancy, Mulhouse, Bar-Le-Duc, Besançon, Epinal, le Centre Pompidou-Metz, le Musée de Cluny-musée national du Moyen-Âge-Paris et le musée Unterlinden-Colmar.
Production : compagnie La Brèche - Callicarpa
Coproduction : CCN – Ballet de Lorraine
En partenariat avec la Ville de Nancy et Nancy-Musées
Après plusieurs années de danse classique au Conservatoire de musique et de danse de Nancy, Aurélie Gandit se forme à la danse contemporaine auprès de chorégraphes de tous horizons : Olga Mesa, Fattoumi/Lamoureux, Mark Tompkins, Suzanne Linke, Patricia Kuypers, Frank Beaubois, Marie Cambois et Rosalind Crisp. Également diplômée d’une maîtrise d’histoire de l’art à l’université de Nancy 2 (Les arts plastiques et la danse : le Ballet Théâtre Contemporain-1968-1978), elle intègre en 2000 la formation curatoriale de l’Ecole du Magasin-Centre national d’art contemporain de Grenoble puis travaille au musée des Beaux-Arts de Nancy, au Frac Lorraine et enfin au centre d’art contemporain-la Synagogue de Delme. En 2004, elle décide de se consacrer entièrement à la danse.
De sa formation hybride en danse contemporaine et en histoire de l’Art, elle crée en 2007 une proposition in situ au Musée des Beaux-Arts de Nancy – la visite dansée – et fonde la même année sa propre compagnie : La Brèche. Après le spectacle (a)musée en 2008, elle recrée de nouvelles Visites dansées pour d’autres musées (Centre Pompidou-Metz,Epinal, Mulhouse, Viseu-Portugal, Bar-Le-Duc). En 2010, elle conçoit avec Matthieu Remy La variété française est un monstre gluant. En 2011-2012, elle participe à la formation « Transforme, Ecrire » mise en place par Myriam Gourfink à la Fondation Royaumont et crée le solo Histoires de peintures puis De Pictura aux Rencontres Internationales de Seine-Saint-Denis. En 2012-2014 elle est accueillie en résidence à l’Arsenal/Mets-en-scènes pour y développer plusieurs créations (un duo avec un musicien rock, une visite dansée pour 20 amateurs, une vidéo-danse et une création jeune public). En 2017 débute un nouveau cycle de recherches et créations qui abordent les questions liées à la spiritualité et au féminisme. Perchée dans les arbres est la première pièce de cette nouvelle orientation artistique, suivie en 2020 par Étude sur le Cantique des cantiques.
Conférencier du Patrimoine, Maître en Droit et en Histoire de l’Art, Christophe Rodermann officie depuis 2009 comme médiateur culturel, à titre indépendant et pour les musées de la Ville de Nancy. Élargir la palette des publics, développer des outils numériques, rendre accessible à tous, des plus jeunes à ceux en situation de handicap, les trésors de notre patrimoine, constitue le cœur de son activité.
Depuis ses débuts, il y a 10 ans, il n’a cessé de développer des dialogues transversaux entremêlant différentes pratiques artistiques pour donner à voir autrement la beauté de notre héritage historique. Danse, musique, théâtre entrent ainsi en résonance avec les collections et l’écrin qui les conserve. Chargé de cours à l’Université de Lorraine et au Conservatoire National des Arts et Métiers ; d’une œuvre, d’une période, d’un musée à un autre, il vous invite à plonger dans l’Histoire de l’Art et le Patrimoine.
Sarah Grandjean rassemble sculpture et danse dans l’action poétique. Questionne l’anthropocentrisme et la structure du corps comme matière graphique et/ou organique. Se nourrit du buto, du clown, du Feldenkrais et du yoga. Créée des performances transdisciplinaires, accompagnée d’allié.e.s pour questionner les frontières sociales et les lieux de représentation.
Elle a collaboré avec le metteur en scène Stéphane Ghislain Roussel. Collabore actuellement avec les chorégraphes Aurélie Gandit de la compagnie La Brèche, Claire Hurpeau de la compagnie Muutos et les artistes bruxelloises Castelie Yalombo et Maïté Alvarez. Elle a récemment créé demeure drue, avec Nathalie Bonafé, qui œuvre pour la recherche chorégraphique et la création en danse/performance dans tout type d’espaces – établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, pour enfants polyhandicapés, maisons d’accueil spécialisé, centres d’art, rues, forêts …
C’est à l’emplacement du projet inachevé de Germain Boffrand, à l’extrémité nord de la place de la Carrière, que Stanislas fait construire le palais de l’Intendant Chaumont de la Galaizière, représentant de l’autorité royale française. Emmanuel Héré, assisté de Richard Mique, fait de l’intendance un pendant à l’Hôtel de ville.
Il conçoit un bâtiment doté de trois avant-corps. Le rez-de-chaussée est rythmé de colonnes ioniques simples ou doubles. La partie centrale correspondant au péristyle était jadis ouverte sur le jardin. La colonnade supporte un balcon à la balustrade décorée de corbeilles de fleurs qui s’intègre dans la continuité de celle de l’hémicycle, construit simultanément et liant avec élégance les pavillons Héré et Guerrier de Dumast.
Selon le principe cher à l’architecture classique de la superposition des ordres, des colonnes et des pilastres corinthiens scandent les étages supérieurs.
L’entablement porte quatre statues de femmes assises, œuvre de Guibal.
Rapidement dévolu au logement du gouverneur, le palais a aussi abrité un café sous la Révolution, puis la préfecture avant d’être le siège du commandement militaire.
La compagnie Callicarpa reçoit le soutien du Ministère de la Culture - DRAC Grand Est, de la Région Grand-Est, de la Ville de Mulhouse.
SITE DE LA COMPAGNIE : www.callicarpa.eu