Première le 13 novembre 2019 à l'Opéra national de Lorraine (Nancy)
Photos (c) Laurent Philippe
50 MINUTES / 23 ARTISTES CHORÉGRAPHIQUES
« Allégorie de nos combats. Nos combats pour la vie, pour l’espoir, pour l’amour …
Come out ne s’appuie que sur cet élan aux combats, à chacun singulier qui, à l’instar de la musique lentement se déploie, se distord, se perd et se reconstruit après des vagues de turbulences.
Reich ouvre sa musique avec cette phrase :
“I had to, like, open the bruise up and let some of the bruise blood come out to show them”*
Alors j’ai souhaité voir ce sang bouillonner, comme le rose d’un rouge sous cutané.
Et espérer l’apercevoir se déverser comme la marque d’un triomphe de la vie.
Et puis, il y a de l’hypnose. Ce rose discrètement décliné au gré des corps, des états singuliers de chaque interprète. Ce rose qu’on assène à en perdre son sens premier et qui pourra peut-être révéler son sens caché : un chant au loin qui nous appelle à le rejoindre.
“Rose is a rose is a rose” nous disait Gertrude Stein. »
Agitateur de la scène contemporaine française, Olivier Dubois a signé ces dix dernières années quelques-unes des œuvres chorégraphiques les plus radicales. Directeur du Ballet du Nord de 2014 à 2017, élu l’un des vingt-cinq meilleurs danseurs au monde en 2011 par le magazine Dance Europe, il jouit d’une expérience unique entre création, interprétation et pédagogie.
Olivier Dubois fut interprète notamment pour Angelin Preljocaj, le Cirque du Soleil, Jan Fabre, Dominique Boivin, Sasha Waltz, etc. En 2006, la SACD et le Festival d’Avignon lui proposent de créer une pièce dans le cadre de « Sujet à vif » : Pour tout l’or du monde. La création reçoit le prix spécial du jury par le Syndicat professionnel de la critique. En 2008, il crée au Festival d’Avignon Faune(s), autour de la pièce de Nijinski, et est lauréat du 1er prix Jardin d’Europe à Vienne.
Son exposition L’interprète dévisagé au Centre National de la Danse de Paris fait l’actualité en 2009.
En 2010, Il présente Spectre, sur commande des Ballets de Monte-Carlo, puis crée la même année pour la Biennale de la danse de Lyon L’homme de l’Atlantique, duo sur la musique de Frank Sinatra.
Il entame en 2009 la trilogie Étude critique pour un trompe l’œil, avec la pièce Révolution créée à la Ménagerie de Verre à Paris, suivie du solo Rouge en 2011, puis enfin, le spectacle choc Tragédie qui voit le jour au Festival d’Avignon en 2012.