Programme Pas assez suédois ! : Fugitive archives

Programme Pas assez suédois ! : Fugitive archives

-

Partage

-

Création pour 8 danseuses du CCN - Ballet de Lorraine

Pièce du spectacle Pas assez suédois !
Dans le cadre du centenaire des Ballets Suédois 1920-1925

Conception et chorégraphie
Latifa Laâbissi
Assistante à la chorégraphie
Olga Dukhovnaya
Conception & réalisation de la scénographie
Nadia Lauro
Conception des costumes
Nadia Lauro d'après les archives des Ballets Suédois
Réalisation des costumes
Atelier costumes du CCN - Ballet de Lorraine
Création son
Manuel Coursin
Lumières
Eric Wurtz
Co-production
Figure Project
Conception et chorégraphie
Latifa Laâbissi
Assistante à la chorégraphie
Olga Dukhovnaya
Conception & réalisation de la scénographie
Nadia Lauro
Conception des costumes
Nadia Lauro d'après les archives des Ballets Suédois
Réalisation des costumes
Atelier costumes du CCN - Ballet de Lorraine
Création son
Manuel Coursin
Lumières
Eric Wurtz
Co-production
Figure Project

Partage

« Cette pièce s’autorise un véritable rapt d’images d’archives quand Hijikata Tatsumi rencontre Le Marchand d’oiseaux des Ballets suédois et interroge leur survivance, leurs puissances imaginaires à potentialiser d’autres fictions, d’autres danses… Ici la chorégraphie pour huit danseuses est un montage qui choque entre elles des images fantômes, mêlant une culture dans une autre, la danse devient trouble, drôle, intrigante, grotesque, érotique et inquiétante à la fois.   

La scénographie de Nadia Lauro est un livre/rideau de papier. Tel un leporello, il se déplie à l’échelle de la scène et est peuplé d’ombres, dessinées ou à venir, et de figures éclectiques, « échappées » du riche corpus d’archives des Ballets suédois. »

Latifa Laâbissi

-

Latifa Laâbissi

 / Latifa Laâbissi -


Mêlant les genres, redéfinissant les formats, les créations de Latifa Laâbissi font entrer sur scène un hors-champ multiple où se découpent des figures et des voix. La mise en jeu de la voix et du visage comme véhicule d’états minoritaires devient indissociable de l’acte dansé dans Self portrait camouflage (2006) et Loredreamsong (2010). Poursuivant sa réflexion autour de l’archive, elle crée Écran somnambule et La part du rite (2012) autour de la danse allemande des années 1920. Pourvu qu’on ait l’ivresse (2016), création cosignée avec la scénographe Nadia Lauro, produit des visions, des paysages, des images où se côtoient l’excès, le monstrueux, le beau, l’aléatoire, le comique et l’effroi. Depuis 2011, Latifa Laâbissi assure la direction artistique d’Extension Sauvage, programme artistique et pédagogique en milieu rural (Bretagne). 

En 2016, une monographie sur l’ensemble de son travail est parue aux Éditions Les Laboratoires d’Aubervilliers et Les Presses du réel. En 2018, elle crée avec Antonia Baehr la performance Consul et Meshie. Elles se retrouvent également en 2019 pour collaborer sur la vidéo Moving Backwards du duo d’artistes Pauline Boudry et Renate Lorenz, présentée au Pavillon suisse de la 58e Biennale de Venise. La même année, sa dernière création, White Dog fait le tour des festivals de Marseille, Tanz im August à Berlin, Automne à Paris et le festival TNB à Rennes, avant de poursuivre une tournée française et internationale. En 2020, la diffusion se poursuit parallèlement à la création de Ghost Party, une performance avec la vidéaste néerlandaise Manon de Boer. 

En 2021 Latifa Laâbissi présente au Festival Dansfabrik (Quartz à Brest) une création intitulée La Nuit tombe quand elle veut, une pièce réalisée avec le chorégraphe brésilien Marcelo Evelin.