Le Ballet se glisse dans des esthétiques et des chorégraphies aux antipodes : celles de Loïc Touzé et de Maud Le Pladec. Le premier nous immerge dans une langueur étrange avec NO OCO, où les interprètes chantent, dansent, imaginent des façons d’être ensemble et participent à la transformation d’un paysage. NO OCO est une épopée, une suite de métamorphoses pour que des danses adviennent. Puis, électrochoc avec Maud Le Pladec et son Static Shot, qui se vit comme un clip au rythme effréné de la techno de Chloé Thévenin. Réparti·es en lignes mouvantes face à nous, les 23 interprètes exécutent avec vigueur et précision des enchaînements où apparaissent ici des déhanchements à la Beyoncé, là des marches militaires. Le public, oscillant entre des textures aux extrêmes inverses, se laisse porter par l’énergie de ces deux propositions.
En coproduction avec ORO. Avec le soutien du département Loire Atlantique.
En coproduction avec le CCNO d’Orléans.