Dancefloor

Dancefloor

-

Partage

-

Création pour 25 artistes chorégraphiques du CCN - Ballet de Lorraine

Première le 1er avril 2023 à l'Opéra national de Lorraine


Invitation de l'artiste plasticienne Koo Jeong A dans le cadre du dispositif "Artiste associé" avec le Centre Pompidou-Metz

Chorégraphie
Michèle Murray
Scénographie
Koo Jeong A
Musique
Gerome NOX
Lumières
Olivier Bauer
Costumes
Laurence Alquier
Assistants chorégraphiques
Alexandre BACHELARD, Maya BROSCH, Marie LECA
Coproduction
cie PLAY - Michèle Murray
Chorégraphie
Michèle Murray
Scénographie
Koo Jeong A
Musique
Gerome NOX
Lumières
Olivier Bauer
Costumes
Laurence Alquier
Assistants chorégraphiques
Alexandre BACHELARD, Maya BROSCH, Marie LECA
Coproduction
cie PLAY - Michèle Murray

Partage


Dans mon travail, le corps constitue toujours le point de départ de la pièce chorégraphique à créer. Chaque création se fait donc avec et en fonction des individus qui en font partie. Par conséquent, le sujet premier de la création Dancefloor est l’équipe des 25 artistes chorégraphiques du Ballet de Lorraine, un groupe traversant une même recherche tout en étant constitué de personnes uniques.

Créer une pièce qui exploite les possibilités du nombre, tout en rendant tangible la singularité de chaque interprète : voilà le premier sujet de Dancefloor.

Dancefloor reliera par ailleurs les nombreuses formes de danse qui traversent les corps des danseur.euse.s aujourd’hui, ici les corps du Ballet de Lorraine.

Ces formes vont du vocabulaire du ballet classique à celui des diverses techniques de danse contemporaine, en passant par les danses qui pourraient exister sur un dancefloor. 

L’enjeu sera de faire vivre ensemble ces formes et styles de danses variées, afin d’investir pleinement ce vaste espace-temps qu’est la scène. 

Enfin, faire ressentir la vie qui bouillonne à travers la fulgurance et le foisonnement d’énergies, d’espaces et de formes.

Michèle Murray


(c) Laurent Philippe

 

-


(c)Julien Reyes

Michèle Murray

Michèle Murray est chorégraphe et directrice artistique de la structure PLAY / Michèle Murray. 

Le corps comme point de départ, sujet, et support de tout projet, la composition instantanée dans le cadre de grilles chorégraphiques strictes, et la recherche sur l’articulation entre abstraction et figuration sont les axes fondamentaux de son travail artistique.

De nationalité franco-américaine, en même temps qu’à des études de lettres, elle se forme à Düsseldorf en danse classique, puis à New York auprès de Merce Cunningham, ensuite en autodidacte auprès de nombreux chorégraphes à Paris avant de collaborer à différents projets chorégraphiques en tant qu’interprète, notamment auprès de «l’art not least» à Berlin, Didier Théron à Montpellier et Bernardo Montet au Centre Chorégraphique National de Tours. A partir de 2000, elle développe son propre travail au sein de la structure Murray / Brosch Productions, en collaboration artistique avec Maya Brosch. Elle présente de nombreuses pièces en Europe. 

A partir de 2012, revenant vers un travail centré sur le corps et sur la danse, elle crée la structure chorégraphique PLAY / Michèle Murray, dont elle est directrice artistique tout en travaillant en étroite collaboration avec les artistes dont elle s’entoure.

Dans ce cadre, Michèle Murray crée les pièces ATLAS / ETUDES, un «atlas chorégraphique» composé de dix pièces courtes (2018),  WILDER SHORES, pièce pour six danseur.euse.s et le compositeur Gerome Nox au plateau (2020), et EMPIRE OF FLORA, pièce pour quatre danseurs et une DJ au plateau (2022), dont les premières auront lieu au cours des diverses éditions du festival international Montpellier Danse. Ces pièces seront toutes saluées par la presse. Toutes tournent actuellement en France et en Europe.

En 2021, dans le cadre du programme Dance in Residence Brandenburg, en réponse à une proposition du Brandenburgisches Landesmuseum für Moderne Kunst à Cottbus en Allemagne, Michèle Murray crée DUOS / COLLISIONS ET COMBUSTIONS - UNE COLLECTION CHOREGRAPHIQUE POUR LE MUSEE, projet à durée variable. Devant le succès de ce travail, la proposition pour le BLMK est renouvelée et développée avec dix danseur.euse.s en 2022. Ce projet marque le début d’une recherche autour de la chorégraphie pour les espaces museaux, recherche que Michèle Murray poursuit actuellement.

En 2023, elle crée Dancefloor, pièce pour les 25 danseur.euse.s du CCN - Ballet de Lorraine.

Par ailleurs, elle prépare actuellement une création chorégraphique pour le Festival Montpellier Danse 2024. 

Michèle Murray est Artiste associée au Théâtre La Cigalière de Serignan (2022 – 2025) ainsi qu’au Pole de Développement Chorégraphique Bernard Glandier, Montpellier (2022 – 2024). 

A partir de 2024 et pour trois ans, elle sera Artiste Associée au Centre Chorégraphique National de Tours.



Koo Jeong A

Koo Jeong A est une artiste contemporaine coréenne dont le travaille inclut installation, peinture, film, dessin, architecture… Les œuvres de Koo Jeong A jouent souvent sur les formes du désordre. Combinant des formes ordonnées : empilement, tas de poudre… Et des « restes » désordonnés, ou plutôt disposés par les gestes ayant permis de créer de l’ordre, en amont. Son travail est actuellement représenté par la Pilar Corrias Gallery (Londres), notamment. De 1999 à sa fermeture en 2014, Koo Jeong A aura également été représentée par la Galerie Yvon Lambert (Paris, New York).

En 1991, Koo Jeong A s’installe à Paris et intègre l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Dès 1994, son travail fait l’objet d’une exposition personnelle au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Cette exposition se déroule dans le cadre de « Migrateurs », une série d’expositions proposées par Hans Ulrich Obrist. En 2004, le Centre Pompidou Paris lui consacre à son tour une exposition personnelle. Elle devient la deuxième artiste coréenne à y bénéficier d’une exposition personnelle (après Nam June Paik). Le travail de Koo Jeong A met ainsi en lumière l’inframince et les micro-interventions. Elle travaille avec des matériaux ordinaires et peu visibles (poussière, morceaux de papier, sucre…), développant une œuvre enroulée autour des gestes de la vie quotidienne. Dans l’installation Snowy Sunny Days (1997), par exemple, l’une des petites tables est jonchée d’emballages d’aspirine vides. Avec un grand tas d’aspirine, réduite en poudre blanche, en son milieu.

En 2002, dans l’exposition « 3355 », Koo Jeong A propose une installation composée, là encore, d’empilements et d’éparpillements. D’un côté, sur une grande table, un empilement de cigarettes manufacturées. Et par terre, un empilement de paquets vides, avec les films plastiques, entre autres, dispersés au sol. Pour le projet OTRO (2008-2012), au Centre international d’art et du paysage de Vassivière, elle propose une sculpture skatable, faite de béton, métal et surtout, de peinture phosphorescente. Là encore les tas, les monts, les creux, modèlent l’œuvre en espace topographique, en moment de défoulement. Depuis les années 1990, le travail de Koo Jeong A a fait l’objet d’un grand nombre d’expositions personnelles dans le monde entier. Y compris à la biennale de Venise de l’architecture, en 2014, dans le Pavillon Suisse (sous le commissariat de Hans Ulrich Obrist).